1976 - Jonas qui aura vingt-cinq ans en l'an 2000

(Source et Droits réservés Alain Tanner © Citel Films GenÚve et Action Films Paris)

Synopsis

Fiction – GenĂšve. Mathieu se dĂ©sole d’ĂȘtre au chĂŽmage depuis si longtemps. C’est Mathilde, sa femme, qui nourrit toute la famille ; aussi, quand un jeune couple de maraĂźchers, Marcel et Marguerite, accepte de l’embaucher et de lui fournir le logement, Mathieu n’hĂ©site-t-il pas Ă  renoncer Ă  la typographie, son ancien mĂ©tier. Déçu depuis 1968, Max s’est rĂ©fugiĂ© dans le jeu et gagne pĂ©niblement sa vie comme correcteur de presse. Pourtant, un dĂ©clic se produit en lui quand il rencontre Madeleine, secrĂ©taire intĂ©rimaire, envoĂ»tĂ©e par l’Inde et le tantrisme. Marie est caissiĂšre dans une grande surface. Certains clients ne paient pas tout ce qu’ils achĂštent. C’est ainsi que Marco, professeur d’histoire aux mĂ©thodes pĂ©dagogiques trĂšs contestĂ©es par l’administration, fait sa connaissance avant de la sĂ©duire. Une suite de hasards et de circonstances met en prĂ©sence les huit personnages. Cela se passe chez Marcel (qui vit Ă  longueur de journĂ©e sa passion pour les animaux) et Marguerite (fĂ©rue d’Ă©cologie), menacĂ©s de perdre leurs terrains que des promoteurs convoitent. La naissance de Jonas, le fils de Mathieu et Mathilde, cristallise l’amitiĂ© du petit groupe. Lui, peut-ĂȘtre, ne connaĂźtra pas ce monde oĂč tout se dĂ©grade et se disloque. Pour l’heure, chacun, avec ses propres moyens, s’emploie Ă  lui prĂ©parer autre chose.

(Sources : La CinĂ©mathĂšque française – Copyright, 1995 CMC / Les Fiches du CinĂ©ma)

Affiche du Film

(Visuel de l’affiche – Sources : internet – Droits rĂ©servĂ©s Alain Tanner © Citel Films GenĂšve et Action Films Paris)

Photos du Film

(Sources : internet – Droits rĂ©servĂ©s Alain Tanner © Citel Films GenĂšve et Action Films Paris)

(Sources : internet – Droits rĂ©servĂ©s Alain Tanner © Citel Films GenĂšve et Action Films Paris)

(Sources : Swiss Films – Droits rĂ©servĂ©s Alain Tanner © Citel Films)

(Sources : internet – Droits rĂ©servĂ©s Alain Tanner © Citel Films GenĂšve et Action Films Paris)

(Sources : DVD / Alain Tanner / AV World – Droits rĂ©servĂ©s Alain Tanner © Citel Films GenĂšve et Action Films Paris)

(Sources : DVD / Alain Tanner / AV World – Droits rĂ©servĂ©s Alain Tanner © Citel Films GenĂšve et Action Films Paris)

(Sources : internet – Droits rĂ©servĂ©s Alain Tanner © Citel Films GenĂšve et Action Films Paris)

(Sources : Swiss Films – Droits rĂ©servĂ©s Alain Tanner © Citel Films GenĂšve et Action Films Paris)

(Source et Droits réservés Alain Tanner © Citel Films GenÚve et Action Films Paris)

(Source et Droits réservés Alain Tanner © Citel Films GenÚve et Action Films Paris)

(Sources : internet – Droits rĂ©servĂ©s Alain Tanner © Citel Films GenĂšve et Action Films Paris)

(Sources : Internet – Droits rĂ©servĂ©s Alain Tanner © Citel Films GenĂšve et Action Films Paris)

(Sources : Internet – Droits rĂ©servĂ©s Alain Tanner © Citel Films GenĂšve et Action Films Paris)

(Sources : Internet – Droits rĂ©servĂ©s Alain Tanner © Citel Films GenĂšve et Action Films Paris)

(Source et Droits réservés Alain Tanner © Citel Films GenÚve et Action Films Paris)

(Sur la photo : Cécile et Nathalie Tanner. Source et Droits réservés Alain Tanner © Citel Films GenÚve et Action Films Paris)

Photos du tournage

(Alain Tanner et John Berger – Source et Droits rĂ©servĂ©s Alain Tanner © Citel Films GenĂšve et Action Films Paris)

(Source et Droits réservés Alain Tanner © Citel Films GenÚve et Action Films Paris)

(Source et Droits réservés Alain Tanner © Citel Films GenÚve et Action Films Paris)

(Sources : Collection CinĂ©mathĂšque suisse – Droits rĂ©servĂ©s Alain Tanner © Citel Films GenĂšve et Action Films Paris)

(Source et Droits réservés Alain Tanner © Citel Films GenÚve et Action Films Paris)

(Sources : Collection CinĂ©mathĂšque suisse – Droits rĂ©servĂ©s Alain Tanner © Citel Films GenĂšve et Action Films Paris)

(Sources : Collection CinĂ©mathĂšque suisse – Droits rĂ©servĂ©s Alain Tanner © Citel Films GenĂšve et Action Films Paris)

Vidéo

Lire la vidéo

(Sources : DVD / Alain Tanner / AV World – Droits rĂ©servĂ©s Alain Tanner © Citel Films GenĂšve et Action Films Paris)

Analyse

Analyse de Frédéric Bas

Avec « La Salamandre », « Jonas qui aura vingt-cinq ans en l’an 2000 » est le film le plus cĂ©lĂšbre d’Alain Tanner, celui aussi qui fixa quasi dĂ©finitivement pour le public une certaine signature du cinĂ©aste : mĂ©lange de gravitĂ© et d’humour sur fond de critique sociale, utopie douce-amĂšre de personnages livrĂ©s Ă  leurs pensĂ©es et Ă  leurs fantasmes dans un monde qui n’est pas toujours fait pour eux. Or, il y a dans ce jugement sur le film et le cinĂ©aste un risque de malentendu : comme le rappelle Serge Daney dans un texte essentiel sur le film, « « Jonas qui aura vingt-cinq ans en l’an 2000 » n’a rien d’une « fiction unanimiste » de gauche, lieu de rĂ©sorption des luttes sociales au nom de la nostalgie camarade. Si le film enregistre les Ă©tats d’ñme, les rĂȘves de la gĂ©nĂ©ration 68 sans violence et sans haine, ce n’est aucunement pour en faire un tableau rassurant, pour faire des militants d’hier des figures sympathiques ; mais plutĂŽt pour souligner la blessure secrĂšte et peu exhibĂ©e d’une sĂ©rie d’ĂȘtres assez irrĂ©ductibles Ă  l’ordre social pour ne pas se prĂȘter Ă  la sacro-sainte rĂšgle du conflit ouvert. Les huit « Ma » du film luttent avec leurs armes propres qui sont rarement politiques, mais appartiennent toutes Ă  leur part d’enfance, espace de jeu et de libertĂ© infini que le systĂšme ne peut rĂ©cupĂ©rer. Cet Ă©loge de l’enfance irrĂ©ductible au sein de la gĂ©nĂ©ration 68 est une des morales du film : « Jonas » est un film didactique sans leçon, un film encyclopĂ©dique sans conclusion, un film libre. »

(Alain Tanner – « CinĂ©-MĂ©langes » Editions du Seuil – www.seuil.com – 2007)

Critique

Les critiques

La premiĂšre de « Jonas » a lieu en aoĂ»t 1976 au Festival del film Locarno (hors concours). Le film obtient le prix Fipresci ex aequo, alors que Francis Reusser dĂ©croche le LĂ©opard d’or pour « Le grand soir », tir groupĂ© du cinĂ©ma suisse que la presse commente abondamment. Comme « Le grand soir » n’a pas Ă©tĂ© soutenu par le DFI, contrairement Ă  « Jonas », la presse romande dĂ©plore une inĂ©galitĂ© de traitement liĂ©e au renom du cinĂ©aste. La presse alĂ©manique, quant Ă  elle, voit en « Jonas » un film-somme de son auteur, qui parvient à incarner vĂ©ritablement des idĂ©es, en une alliance du fond et de la forme inĂ©galĂ©e dans le cinĂ©ma suisse. MĂȘme analyse lorsque le film sort à partir du mois de septembre dans les salles de Suisse alĂ©manique, oĂč il remporte Ă©galement un grand succĂšs public. « Jonas » sort Ă  GenĂšve et Lausanne fin novembre. Le rĂ©dacteur de « La Voix OuvriĂšre » trouve le film exceptionnel, notamment pour sa conception brechtienne des personnages qui « n’apparaissent dans le film que pour autant que le propos l’exige, et non par respect d’une continuitĂ© narrative ». La sortie parisienne a lieu en dĂ©cembre et suscite des commentaires favorables, les quelques rĂ©serves ayant trait Ă  la dimension sociologique du film.

Les revues spĂ©cialisĂ©es françaises rĂ©servent un trĂšs bon accueil à « Jonas » : elles relĂšvent aussi le cĂŽtĂ© synthĂ©tique du film par rapport Ă  l’ensemble de l’Ɠuvre de Tanner, et insistent sur la rigueur de sa construction ainsi que sur la richesse de son propos, un propos dotĂ© de rĂ©sonances universelles qui donneraient au cinĂ©aste une position singuliĂšre dans le cinĂ©ma suisse, aussi bien romand qu’alĂ©manique. Le film est considĂ©rĂ© comme une manifestation lucide et non nostalgique de l’esprit de mai. « Jonas » connaĂźt une diffusion internationale (notamment aux Etats-Unis, oĂč il est trĂšs bien accueilli) et est projetĂ© dans de trĂšs nombreux festivals.

(Sources : AndrĂ© Chaperon – « Histoire du cinĂ©ma suisse de 1962 Ă  2000 » sous la direction d’HervĂ© Dumont et de Maria Tortajada – Editions CinĂ©mathĂšque suisse et Gilles Attinger – 2007)

Critique

Contexte historique

« Jonas » est le cinquiĂšme long mĂ©trage de fiction de Tanner et sa cinquiĂšme collaboration avec l’écrivain anglais John Berger. Alors qu’avec son prĂ©cĂ©dent film, « Le Milieu du Monde », Tanner voulait rompre avec les paysages (GenĂšve et ses environs) et les personnages habituels de son cinĂ©ma, « Jonas » reprĂ©sente, au contraire, pour lui un retour Ă  ce qu’il appelle son « petit théùtre personnel », celui de « Charles mort ou vif » (1969), de « La Salamandre » et de « Le retour d’Afrique » (1973). Conçu comme une « tragi-comĂ©die dramatique de science-fiction politique », Jonas reprend en effet ses personnages familiers, mais sur le mode d’une allĂ©gorie à huit tĂȘtes de la persistance de l’esprit de mai : « Tous les personnages de Jonas ne sont pas vraiment des personnages, ce sont des mĂ©taphores sur deux pattes… Ce n’est pas un film au premier degrĂ© dans une rĂ©alitĂ©, ni naturaliste, ni rĂ©aliste, c’est un film beaucoup plus au niveau de l’allĂ©gorie. » Tanner cherche ainsi Ă  empĂȘcher toute identification aux personnages, permettant au spectateur de garder une distance critique par rapport à eux. Il fait aussi de son rĂ©cit une « suite de scĂšnes sans liens directs trĂšs apparents mais qui viennent peu Ă  peu se « souder » entre elles par des rapports de sens jusqu’à former un faisceau (dont les lignes sont les « prophĂ©ties » des personnages) qui vient boucler la fable Ă  la fois au plan du contenu et de la forme ». C’est que pour lui, « si un cinĂ©aste veut changer le monde, il doit commencer par changer le cinĂ©ma. »

L’écriture du scĂ©nario se fait en fonction des acteurs choisis pour incarner les huit « Ma », acteurs qui ne seront contactĂ©s que six mois plus tard. Pour Tanner, « les acteurs inspirent le film plus qu’ils ne le font. » Le travail d’écriture avec Berger se fait selon une rĂ©partition prĂ©cise des rĂŽles : Tanner rĂ©dige seul le script et les dialogues Ă  l’issue d’une sĂ©rie de discussions avec Berger, ce dernier intervenant Ă  nouveau pour des corrections. « Nous ne nous disputons jamais. Mais j’ai une sorte de droit de veto, parce que je suis celui qui doit faire le film. »

Le tournage d’une sĂ©quence du film est filmĂ© par des membres du Filmkollektiv de ZĂŒrich (sous la supervision d’Urs Graf, Hans StĂŒrm et Mathias Knauer), en vue d’un documentaire, « CinĂ©ma mort ou vif? » (1978), sur les mĂ©thodes de travail de Tanner. A GenĂšve, en mai 1976, un dĂ©putĂ© du parti Vigilance dĂ©pose une motion devant le Grand Conseil pour rĂ©clamer que soient supprimĂ©es toutes les sĂ©quences tournĂ©es au collĂšge Calvin, et que « les Ă©tablissements scolaires ne soient plus compromis, à l’avenir, avec des spectacles douteux, voire franchement nocifs ». Il est finalement dĂ©boutĂ©. Jonas est une coproduction franco-suisse dont le coĂ»t s’élĂšvera Ă  1’200’000 fr.

PrĂšs de vingt-cinq ans plus tard, Tanner reprend le personnage de Jonas, parvenu à l’ñge adulte, dans « Jonas et Lila, Ă  demain ».

(Sources : AndrĂ© Chaperon – « Histoire du cinĂ©ma suisse de 1962 Ă  2000 » sous la direction d’HervĂ© Dumont et de Maria Tortajada – Editions CinĂ©mathĂšque suisse et Gilles Attinger – 2007)

Par Alain Tanner

Les acteurs :

Le point de dĂ©part du film, en dehors du simple fait de se mettre un peu Ă  l’écoute, c’était le choix, dĂ©finitif et radical, de huit acteurs (qui ne l’ont appris que six mois plus tard). Huit, parce que dix c’était trop et six pas assez. Pair parce que filles et garçons. Les acteurs « inspirent » le film plus qu’ils ne le font. Avec cette mĂ©thode, il y a en amont du film tout un acquis qui fait que le travail avec les acteurs, au moment du tournage, n’est plus qu’une sorte de « prĂ©cipité ». La « direction d’acteurs » devient un moule, part d’un processus qui remonte Ă  une annĂ©e du tournage. Les personnages ne m’échappent plus, si ce n’est au hasard des impondĂ©rables ou des humeurs. De plus, il est Ă©vident que dans « Jonas » les comĂ©diens appartiennent Ă  ce qu’il est convenu d’appeler une certaine « famille ». C’est François Truffaut, sauf erreur, qui distinguait les acteurs « poĂ©tiques » des acteurs « psychologiques ». Je vais d’instinct vers les premiers. Le reste c’est affaire de travail, et parfois de patience, mais il n’y a pas de « mĂ©thode » Ă  imposer, dans la mesure oĂč ils ont dĂ©jĂ  chacun la leur, qui consiste parfois Ă  ne pas en avoir, mais qui de toutes façons n’est jamais vraiment la mĂȘme de l’un Ă  l’autre.

(Alain Tanner, entretien avec N. Heinic, « Cahiers du cinĂ©ma » n°273, janvier 1977 – Sources: Alain Tanner-John Berger, Tome 23, Coll. Théùtres au CinĂ©ma, Bobigny 2011)

Fiche technique

Titre:
Jonas qui aura 25 ans en l’an 2000
Jonas, der im Jahr 2000 25 Jahre alt sein wird
Année: 1976
Genre: Fiction
Scénario: Alain Tanner et John Berger
Réalisation: Alain Tanner
Assistant réalisation: Laurent Ferrier, Anita Peyrot, Alain Klarer
Photographie: Renato Berta
Assistant photo: Carlo Varini, Paule Muret
Son: Pierre Gamet, Luc Yersin (assist.)
Musique:  Jean-Marie Senia
Décors: Yanko Hodjis, Olivier Bierer (assist.)
Maquillage: MichÚle Pissanchi
Montage: Brigitte Sousselier, Marc Blavet (assist.)
Script: Anne-Marie Fallot
Photos sur pl.:
Technique :
Production: Yves Gasser (prod. dél.), Citel Films SA (Suisse), Action Films SA (France), SFP (FR), SSR
Dir. de prod.: Bernard Lorain, Yves Peyrot (prod. ex.)
Assist. de prod.:
Régie: Guy Michaud
Distribution: Citel Films Distribution GenÚve, Idéal Film GenÚve, Gaumont (FR)
Format: 110 min. 35 mm coul.
Tournage: mars/avril 1976, Certoux, GenÚve
Sortie: aoĂ»t 1976 (Locarno), septembre 1976 (Zurich « Nord-SĂŒd »), septembre 1976 (Berne « Studio »), septembre 1976 (BĂąle « Hollywood »), octobre 1976 (New York), novembre 1976 (Lucerne « Moderne »), novembre 1976 (Lausanne), novembre 1976 (GenĂšve « Hollywood »), dĂ©cembre 1976 (Paris « Quintette » « 14-Juillet-Parnasse » « ElysĂ©es-Lincoln » « Saint-Lazare-Pasquier » « Olympic » « EntrepĂŽt »), janvier 1977 (Soleure), fĂ©vrier 1977 (Chicago), mai 1979 (Lisbonne), septembre 1979 (Francfort), novembre 1979 (Venise)
Prix : Prix du Meilleur scĂ©nario de l’annĂ©e, Association amĂ©ricaine des critiques de cinĂ©ma (meilleur scĂ©nario) au Festival de New York, 1976. Prix de la FIPRESCI ex aequo au Festival del film Locarno 1976, Prix de la Ville de Valladolid 1977
Festivals : Locarno 1976 (Festival del film Locarno – SĂ©lection officielle, hors concours), Carthage 1976 (Section information), Figueira da Foz 1976, New York 1976, TĂ©hĂ©ran 1976, Vienne 1977, New Delhi 1977, Hong Kong 1978
Droits mondiaux:
Version originale:
DVD: AV Word (Suisse)

(Sources: CinĂ©mĂ©langes – Swissfilms – Sources CinĂ©mathĂšque française – AndrĂ© Chaperon – « Histoire du cinĂ©ma suisse de 1962 Ă  2000 » sous la direction d’HervĂ© Dumont et de Maria Tortajada – Editions CinĂ©mathĂšque Suisse et Gilles Attinger – 2007)

 

Générique artistique

InterprĂštes:

  

Max

 Jean-Luc Bideau 

Madeleine

 Myriam MéziÚres 

Mathieu

 Rufus 

Mathilde

 Myriam Boyer 

Marcel

 Roger Jendly 

Marguerite

 Dominique Labourier 

Marco

 Jacques Denis 

Marie

 Miou-Miou 

Le vieux Charles

 Raymond BussiÚres 

Jonas

 Nicolas 
  Pierre Holdener 
  

Maurice Aufair

  

Jean Schlegel

  

Gilbert Costa

  

Christine Wipf

  

Guillaume CheneviĂšre

  

Robert Schmid

  

Daniel Stuffel

  

Francis Reusser

  

Michel Fidanza

  

Nicole Dié

  

Domingo Semedo

  

Mady Deluz

  

Jiairo Daghini

  

Albino Palumbo

  

Le groupe théùtral du collÚge Calvin

(Sources: AndrĂ© Chaperon – « Histoire du cinĂ©ma suisse de 1962 Ă  2000 » sous la direction d’HervĂ© Dumont et de Maria Tortajada – Editions CinĂ©mathĂšque Suisse et Gilles Attinger – 2007)

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