1998 - Requiem

(Source et Droits rĂ©servĂ©s Alain Tanner © Filmograph (Suisse) – Madragoa Filmes (Portugal) – Gemini Films (France))

Synopsis

Fiction – Paul rencontre Ă  Lisbonne, par une trĂšs chaude journĂ©e d’Ă©tĂ©, une sĂ©rie de personnages : vendeur de billets de loterie, gardien de cimetiĂšres, vieille gitane, chauffeur de taxi… Et, mĂȘlĂ©s Ă  ceux-ci, les fantĂŽmes de ses proches dĂ©cĂ©dĂ©s : son pĂšre, son ami Pierre, Isabel que Paul et son ami ont tous deux aimĂ©s. La nuit, Paul dĂźne avec le fantĂŽme de Fernando Pessoa. Celui-ci, avant de s’Ă©vanouir dans l’obscuritĂ©, lui confie un secret : l’art ne doit pas donner l’illusion d’un ordre du monde, mais ĂȘtre le ferment de l’intranquillitĂ©.

(Sources : La CinĂ©mathĂšque française – Copyright, 1995 CMC / Les Fiches du CinĂ©ma)

Affiches du Film

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Visuel du DVD

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Photos du Film

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Photos du tournage

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Vidéo

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Analyse

Analyse de Frédéric Bas

C’est quasiment au genre fantastique que s’attaque Alain Tanner dans « Requiem ». Adaptation d’un rĂ©cit d’Antonio Tabucchi construite autour de la figure et des thĂšmes de Fernando Pessoa, le film dĂ©ploie un rĂ©cit entre rĂ©el et hallucination dans lequel un personnage est confrontĂ© Ă  ses fantĂŽmes, le temps d’un rendez-vous manquĂ© Ă  Lisbonne entre midi et minuit, « le jour le plus chaud de l’annĂ©e ». DĂšs le dĂ©but de l’histoire, dĂšs la premiĂšre rencontre de Paul avec un kiosquier qui lui vend « A Bola », le quotidien sportif, les repĂšres de la rĂ©alitĂ© et du rĂȘve sont brouillĂ©s. Comme dans ce moment Ă©trange oĂč la camĂ©ra s’approche lentement d’un visage d’adolescent pasolinien jusqu’à le cadrer de prĂšs, dans une proximitĂ© presque inquiĂ©tante. Le plan d’aprĂšs, on apprend qu’il est juste un junkie en manque, mais un doute s’est installĂ©, un doute sur la rĂ©alitĂ© des choses qui s’empare de tout le film. « Requiem » s’impose ainsi comme un grand film d’apparitions. Dans la scĂšne oĂč le jeune pĂšre apparaĂźt en marin dans la chambre du fils pour revenir sur les conditions de sa mort Ă  l’hĂŽpital, on pense au Baudelaire de « La servante au grand cƓur », aux morts qui ont « de grandes douleurs ». « Requiem » rappelle aussi beaucoup « Solaris », le roman fantastique de Stanislas Lem que Tarkovski adapta pour en faire une superbe Ă©lĂ©gie Ă  l’ñme russe. Comme la planĂšte Solaris qui concrĂ©tisait les rĂȘves de ses habitants, Lisbonne devient le théùtre oĂč le personnage revit sa vie et dĂ©livre son Ăąme. La diffĂ©rence entre l’ñme et l’Inconscient, c’est d’ailleurs le sujet de conversation entre Paul et le vendeur de billets de loterie sorti du « Livre de “l’IntranquillitĂ©â€Â Â» : « L’Inconscient, c’est la Mitteleuropa, ici, c’est la civilisation grĂ©co-romaine et l’ñme portugaise », dĂ©clare Ă  peu prĂšs le gardien, tandis que Paul se vante de possĂ©der les deux en lui. On reconnaĂźt lĂ  un thĂšme cher Ă  Tanner, car la distinction Inconscient/Âme recoupe celle du sens et des sens, de la pensĂ©e et de la sensualitĂ©, de la culture et de la nature, les deux versants de son cinĂ©ma. « Requiem » est un poĂšme dĂ©diĂ© Ă  l’ñme portugaise et Ă  l’Inconscient de Paul : pendant douze heures, ses failles et ses blessures intimes sont plongĂ©es dans la fournaise lisboĂšte et sa culture populaire et matĂ©rielle : les vieux augures gitans, la recette du sarrabulho, la mĂ©moire de l’Alentejo
 Dans « Requiem », l’objet qui rĂ©alise le mieux cette synthĂšse entre culture et nature est bien sĂ»r le tableau de Hieronymus Bosch, « La tentation de saint Antoine », conservĂ© dans un hĂŽpital de Lisbonne et reconnu au Moyen Âge pour ses valeurs thaumaturgiques.

(Alain Tanner – « CinĂ©-MĂ©langes » – Editions du Seuil – www.seuil.com – 2007)

Critique

Les critiques

On remarque au sein de la critique traversĂ©e que le film est globalement bien reçu en Romandie, alors qu’en France, en Suisse alĂ©manique et Ă  l’étranger (US), les Ă©chos sont majoritairement nĂ©gatifs. Dans le cas des Romands, les journaux consultĂ©s, se basant sur des critĂšres esthĂ©tiques relativement vagues, interviennent sur le caractĂšre poĂ©tique et onirique de l’Ɠuvre, sensibles Ă  la nostalgie et la mĂ©lancolie qu’elle dĂ©gage. Les Ă©lĂ©ments de critiques suisses alĂ©maniques sont plus pointus et plus prĂ©cis, car ils s’appuient sur une volontĂ© de comparer « Requiem », soit Ă  « Dans la Ville Blanche », soit au roman de Tabucchi lui-mĂȘme, toujours en dĂ©faveur du film : narrativement peu accessible dans le premier cas, peu apte Ă  traduire sur l’écran la dimension hallucinatoire du roman dans l’autre. Enfin, en France et aux Etats-Unis, oĂč la dĂ©marche est aussi comparative par rapport au roman, les critiques estiment que le film occulte la dimension poĂ©tique et mystique d’origine par la raideur de l’interprĂ©tation, ou par des « monologues fastidieux ». « Variety » met en garde les spectateurs, dĂ©crivant le film comme trop cĂ©rĂ©bral pour permettre toute identification aux personnages et Ă  l’action.

(Sources : Marthe Porret – « Histoire du cinĂ©ma suisse de 1966 Ă  2000 » sous la direction d’HervĂ© Dumont et de Maria Tortajada – Editions CinĂ©mathĂšque suisse et Gilles Attinger – 2007)

Contexte

Contexte historique

AprĂšs « Fourbi » (1996), rĂ©alisĂ© Ă  GenĂšve, Alain Tanner dĂ©sire tourner un film non plus en Suisse, mais Ă  l’étranger. Il pense Ă  Lisbonne : « J’aime tous les grands ports du sud et particuliĂšrement Lisbonne. J’y trouve des correspondances avec mon tempĂ©rament, ma tendance Ă  la rĂȘverie et Ă  la mĂ©lancolie. » Bernard Comment, co-scĂ©nariste de « Fourbi », grand connaisseur et ami d’Antonio Tabucchi – il a traduit quelques-uns de ses romans – lui suggĂšre de lire « Requiem ». Tanner, qui aime beaucoup le livre, ne souhaite pas d’emblĂ©e en faire un film : « J’hĂ©site toujours Ă  mettre mon nez dans un roman avec l’idĂ©e d’en faire un film. Surtout si c’est de la bonne littĂ©rature. » Par ailleurs, quinze ans aprĂšs « Dans la Ville Blanche » (1983), tournĂ© Ă  Lisbonne, Tanner, qui pense voir beaucoup de points communs entre les deux films, craint de se rĂ©pĂ©ter : « Quand « Dans la Ville Blanche » est sorti, un ami m’a dit que j’avais fait un film pessoien sans le savoir (alors que je n’avais Ă  l’époque pas lu une ligne de Pessoa). » Mais l’amitiĂ© qui le lie Ă  Paulo Branco, Ă  Bernard Comment et, par ce dernier, Ă  Tabbuchi, le fait changer d’avis : « Il y a eu une sorte de prĂ©cipitĂ© chimique: l’envie de faire le film circulait entre nous, je n’étais pas seul en jeu. Et la vitesse a jouĂ© son rĂŽle : quand la dĂ©cision a Ă©tĂ© prise en avril de faire le film, c’était dans l’idĂ©e de tourner au mois d’aoĂ»t, on n’a donc pas eu Ă  rĂ©flĂ©chir trop longuement sur la fidĂ©litĂ© au livre, sur le dĂ©tail de ses implications. Cela nous a Ă©vitĂ© d’aller sur un terrain qui n’a pas grand intĂ©rĂȘt, avec des questions du genre trahir ou ne pas trahir, fidĂ©litĂ© au texte ou non. » Et ce d’autant plus que Tabucchi, qui participe au scĂ©nario, les invite Ă  prendre des libertĂ©s. Coproduction entre la Suisse, la France et le Portugal – Paulo Branco a dĂ©jĂ  produit « Dans la ville blanche » – le film coĂ»te prĂšs de 1,2 million de fr. Au moment du tournage, qui dĂ©bute en aoĂ»t 1997, Tanner dĂ©cide – nouveautĂ© par rapport au scĂ©nario – de faire apparaĂźtre les personnages Ă  l’écran, briĂšvement, avant la scĂšne proprement dite oĂč ils vont rencontrer le narrateur : « Ça m’est apparu comme une sorte d’évidence dramaturgique pour crĂ©er de fausses pistes, un faux suspense, afin d’attirer ou de rĂ©veiller l’attention du spectateur. » Le comĂ©dien français de théùtre Francis Frappat joue la moitiĂ© des scĂšnes en portugais, langue qu’il ne connaissait pas un mois avant le tournage. Tanner tient en effet Ă  faire un film bilingue afin d’éviter « la sorte d’espĂ©ranto artificiel qu’on trouve dans tellement de coproductions actuelles. J’ai eu un grand plaisir auditif Ă  travailler avec ce mĂ©lange des deux langues. J’ai toujours beaucoup tenu au son direct et au respect de la langue du pays dans lequel on tourne. » Une avant-premiĂšre de « Requiem » est organisĂ©e le mardi 28 avril 1998 Ă  20h15 au CinĂ©ma Alhambra de GenĂšve, avant que son exploitation en salles ne commence le lendemain, en Suisse romande, puis en France, enfin en Suisse alĂ©manique. Le film dĂ©bute alors une longue carriĂšre festivaliĂšre Ă  Cannes tout d’abord, section Quinzaine des RĂ©alisateurs, en mai 1998. NominĂ© pour le Prix du CinĂ©ma Suisse 1999 dĂ©cernĂ© Ă  Soleure, il n’est toutefois pas choisi par le jury qui dĂ©signe Meilleur film de fiction « F. est un salaud » (1998) de Marcel Gisler. Il reçoit en revanche du DFI une prime Ă  la qualitĂ© de 40’000 fr.

(Sources : Marthe Porret – « Histoire du cinĂ©ma suisse de 1966 Ă  2000 » sous la direction d’HervĂ© Dumont et de Maria Tortajada – Editions CinĂ©mathĂšque suisse et Gilles Attinger – 2007)

Par Alain Tanner

Texte de présentation du film, 1971

Dans son « Lisbonne », Pessoa Ă©crit « pour le voyageur arrivant par la mer, la ville s’élĂšve, mĂȘme de loin, comme une belle vision de rĂȘve, se dĂ©coupant nettement contre un ciel bleu vif que le soleil rĂ©chauffe de ses ors ». J’ai eu l’impression que cette description correspond au premier plan de votre Requiem. n’évoque-t-elle pas votre propre conception de l’ailleurs ?.

J’adore la rive sud du Tage. Il y a la ville en face et le soir c’est absolument merveilleux. Il y a lĂ  le plus beau bistrot du monde, Ă  ras l’eau, tout au bout du quai de Cacilhas. Il s’appelle le « Ponto final ». J’ai connu la Lisbonne de la RĂ©volution, puis celle de « la Ville blanche » mais Ă  cette Ă©poque-lĂ , en 1982, je n’avais pas lu Pessoa puisqu’il n’était pas publiĂ©, mĂȘme en portugais. Un ami m’a dit que mon film Ă©tait pessoien. J’ai un rapport avec cette ville, ce pays, ces gens, avec cet Ă©crivain vertigineux, qui doit ĂȘtre quelque part inscrit dans mon patrimoine gĂ©nĂ©tique. Je suis, c’est vrai, plus rĂȘveur qu’actif, plus mĂ©lancolique que gai en permanence.

Etes-vous « saudosiste » (1) ?

Oui, je le suis, c’est absolument vrai. Quand j’ai rĂ©alisĂ© La Ville blanche, Lisbonne me parlait. Il n’y a pas de hasard. Maintenant je travaille avec cet Ă©crivain suisse qui habite Paris, Bernard Comment. On a Ă©crit Fourbi ensemble et on prĂ©parait un autre film que je ne pouvais pas tourner avant la fin de l’annĂ©e. Bernard est le traducteur français de Tabucchi et m’a conseillĂ© de lire Requiem. J’ai eu alors le dĂ©sir de retourner Ă  Lisbonne. Tout s’est fait Ă  travers un rĂ©seau d’amitiĂ© avec Bernard, Tabucchi qui est devenu un ami et Paulo Branco, qui est le meilleur producteur du monde. Requiem a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© trĂšs vite sans que cela nuise Ă  la qualitĂ© du travail. Tout s’est dĂ©cidĂ© en avril 1997, le film a Ă©tĂ© Ă©crit en mai et tournĂ© en aoĂ»t avec un petit budget ce qui est pour moi une garantie de libertĂ©. Ça allait bien avec ce film, qui se passe en une seule journĂ©e, avec une continuitĂ© de lumiĂšre, de chaleur, de soleil. Il fallait aller vite, mais pas Ă  la va-vite, c’est-Ă -dire tourner peu de plans et comme la mĂ©tĂ©o a Ă©tĂ© bonne, on l’a fait en quatre semaines !

(Propos recueillis par Michele Levieux, L’HumanitĂ©, 12 septembre 2006 – Sources: Alain Tanner-John Berger, Tome 23, Coll. Théùtres au CinĂ©ma, Bobigny 2011
Lisbonne, Fernando Pessoa, traduit de l’anglais par BĂ©atrice Vierne, OdyssĂ©es, 10×18, no 2860, Éd. Anatolla, 1995
Requiem, 1993, Éd. Bourgois, Rééd. Folio n° 4393
(1) Vient du mot « saudosismo », mouvement littĂ©raire philosophique créé par le poĂšte Teixeira de Pascoais (1877-1952) au dĂ©but du siĂšcle, et imprĂ©gnĂ© de symbolisme. Dans Requiem de Tabucchi, l’invitĂ© Pessoa porte un toast Ă  ce mouvement oubliĂ© aux dĂ©pens de l’Europe)

Fiche technique

Titre : Requiem
Année : 1998
Genre : Fiction
ScĂ©nario : Alain Tanner, Bernard Comment, Antonio Tabucchi, d’aprĂšs « Requiem » d’Antonio Tabucchi (1991)
Réalisation : Alain Tanner
Assistant réalisation : Anne Deluz
Photographie : Hugues Ryffel
Assistant photo : Séverine Barde
Son : Henri Maïkoff Mixage : François Musy
Musique : Michel Wintsch
Décors : João Torres
Maquillage : Nathalie Tanner
Costumes : Isabel Quadros
Montage : Monica Goux, Jean-Marc Frohle (assist.), Yann Olivier Wicht
Script :
Photos sur pl. :
Technique :
Production: GĂ©rard Ruey, Jean-Louis Porchet – CAB Productions SA Lausanne, Alain Tanner – Filmograph SA GenĂšve, Paulo Branco – Gemini Films (Paris), Paulo Branco – Madragoa Filmes (PT)
Dir. de prod.: João Fonseca
Assist. de prod. :
Régie : Joao Mantalverne
Distribution : Frenetic Films, Gemini Films
Format : 100 min. 35 mm (16 mm + blow-up) coul.
Tournage : août/septembre 1997, Lisbonne
Sortie : avril 1998 (GenĂšve – Alhambra), avril 1998 (Lausanne – Lido), juin 1998 (France), septembre 1998 (Zurich – Morgental, Riff-Raff), septembre 1998 (BĂąle – Camera), septembre 1998 (Berne – Movie 2), janvier 2001 (TSR)
Prix :
Festivals : Cannes (Quinzaine des RĂ©alisateurs) 1998, TĂŒbingen (Nouveaux films) 1998, Moncton 1998, Namur 1998, Rio de Janeiro 1998, Chicago 1998, MontrĂ©al (Festival des Films du Monde (hors compĂ©tition)) 1998, SĂŁo Paulo 1998, Tallinn 1998, Vancouver 1998, Tokyo (en compĂ©tition) 1998, Soleure 1999, Bratislava 1999
Droits mondiaux :
Version originale :
DVD :

(Sources : CinĂ©mĂ©langes – Swissfilms – Marthe Porret – « Histoire du cinĂ©ma suisse de 1962 Ă  2000 » sous la direction d’HervĂ© Dumont et de Maria Tortajada – Editions CinĂ©mathĂšque suisse et Gilles Attinger – 2007)

 

Générique artistique

InterprÚtes :

  

Paul

 

Francis Frappat

 

Pierre

 

André Marcon

 

Le pĂšre

 

Alexandre Zloto

 

Christine

 

Cécile Tanner

 

La gitane

 

Zita Duarte

 

Le boiteux de la loterie

 

Canto e Castro

 

Madame Casimira

 

MĂĄrcia Breia

 

Le gardien du cimetiĂšre

 

Raul Solnado

 
L’invité Miguel Yeco 
Isadora Lia Gama
La femme du phare Bibi Perestrelo
Le vendeur de journaux Carlos Rodrigues
Le jeune drogué Paulo Pina
Le chauffeur de taxi Daniel Martinho
Le portier de la pension Sérgio Godinho
Viriata Rafaela Santos
Le peintre copiste Delphim Miranda
Le contrÎleur du train João Maria Pinto
Le maĂźtre d’hĂŽtel José Manuel MendĂšs
Isabel Myriam Szabo
Le garçon Eduardo Firme

(Sources : Marthe Porret – « Histoire du cinĂ©ma suisse de 1962 Ă  2000 » sous la direction d’HervĂ© Dumont et de Maria Tortajada – Editions CinĂ©mathĂšque suisse et Gilles Attinger – 2007)

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