1987 - Une Flamme dans mon Coeur

(Sources : Collection Cinémathèque suisse – Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA (Genève), Garance (Paris))

Synopsis

Fiction – Mercedes, une comédienne âgée d’une trentaine d’années, veut se séparer de Johnny son amant, bien qu’elle le nomme son « premier souffle ». Johnny, maghrébin d’origine, est sans travail ; son désœuvrement le rend particulièrement envahissant et même violent avec la jeune femme, qu’il ne se résout pas à quitter. Sur le conseil d’un ami, elle quitte son appartement pour une chambre d’hôtel anonyme. Un soir, dans le métro, elle aperçoit un homme seul, le suit et finalement l’aborde. Elle l’emmène à son hôtel et s’offre à lui. Pierre, la quarantaine, est journaliste. Mercedes et lui vont s’aimer follement ; elle va vivre chez lui et découvre cet homme tout à fait à l’aise dans sa peau. Pierre devient vite le « nouveau souffle » de Mercedes ; aussi, quand il doit partir à l’étranger pour les besoins de son métier, la laissant seule quinze jours, la jeune femme le vit-elle difficilement. Au fil de l’absence de son amant, Mercedes s’étiole. Elle va même jusqu’à abandonner les répétitions de la pièce qui débute dans une semaine : elle a oublié son texte. Elle s’enferme dans l’appartement de Pierre, coupe le fil du téléphone et se morfond dans une attente douloureuse. Quand Pierre revient, les retrouvailles des amants sont passionnées ; mais Mercedes n’est déjà plus la même… Et Pierre est particulièrement choqué quand elle se fait engager comme strip-teaseuse à Barbès. Il doit repartir en reportage très bientôt au Caire. Mercedes décide de l’y accompagner. A leur arrivée en Egypte, la jeune femme semble sereine. Mais elle choisit de se perdre dans la ville.

(Sources : La Cinémathèque française – Copyright, 1995 CMC / Les Fiches du Cinéma)

Visuel de l'affiche

(Sources : Collection Cinémathèque suisse – Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA (Genève), Garance (Paris))

Visuel du DVD

(Sources : LCJ – Editeur DVD – Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA (Genève), Garance (Paris))

Photos du Film

(Source : Swiss Films – Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA (Genève), Garance (Paris))

(Sources : internet – Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA (Genève), Garance (Paris))

(Source et Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA (Genève), Garance (Paris))

(Sources : internet – Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA (Genève), Garance (Paris))

(Sources : Collection Cinémathèque suisse – Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA (Genève), Garance (Paris))

(Sources : internet – Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA (Genève), Garance (Paris))

(Sources : internet – Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA (Genève), Garance (Paris))

(Source et Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA (Genève), Garance (Paris))

(Source et Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA (Genève), Garance (Paris))

(Source et Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA (Genève), Garance (Paris))

(Source et Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA (Genève), Garance (Paris))

(Source et Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA (Genève), Garance (Paris))

Photos du tournage

(Source et Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA (Genève), Garance (Paris))

(Source et Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA (Genève), Garance (Paris))

(Source et Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA (Genève), Garance (Paris))

Vidéo

Lire la vidéo

(Sources : DVD / LCJ – Droits réservés Alain Tanner ©Filmograph SA (Genève), Garance (Paris))

Analyse

Analyse de Frédéric Bas

Bien qu’elle ait traversé nombre de ses films antérieurs, travaillant l’identité des personnages et leur relation au monde, la question du désir sexuel n’a jamais été traitée frontalement par Tanner. Jusqu’à « Une Flamme dans mon cœur », ses personnages entretiennent tout type de relation, mais la plus intime était toujours suggérée. Ce qui explique cette absence du corps dans l’acte sexuel, c’est un réflexe de défense de Tanner vis-à-vis d’un cinéma de « pures tripes » où les cinéastes, dit-il, « se bouffent le foie ». « Moi, j’ai besoin du monde extérieur, du réel. » Avec « Une Flamme dans mon cœur », le cinéaste prouve qu’on peut parler du monde et du sexe sans rien perdre de son regard. C’est à Myriam Mézières que Tanner doit ce nouvel horizon physique de son cinéma : après une relation orageuse avec un amant tyrannique, Mercedes se lance dans une nouvelle passion avec un journaliste ; mais son désir d’absolu se heurte à la normalité de son compagnon, trop absent. Sa dérive rappelle alors celle du marin de la ville blanche. Rétrospectivement, « Une Flamme dans mon cœur » apparaît presque comme un film symétrique de « La Salamandre » : même portrait de femme libre, presque sauvage, machine désirante dans un monde qui ne l’est pas, même solitude finale. La différence entre les deux personnages, outre la présence géniale du corps nu de Myriam Mézières, est que Rosemonde incarnait une liberté joyeuse et triomphante (voir son sourire final), tandis que Mercedes est une résistante dans un monde désespéré : « Ne plus avoir d’espoir, c’est ça être légère. Être tranquille », dit-elle dans le film.

(Alain Tanner – « Ciné-Mélanges » Editions du Seuil – www.seuil.com – 2007)

Critique

Les critiques

La première a lieu le 3 juin 1987 à Paris où « Une Flamme dans mon cœur » sort dans huit salles. La presse française est partagée. Les uns apprécient la simplicité radicale d’une mise en scène qui se met au service de l’interprète principale, à la fois impudique et bouleversante, tandis que d’autres sont indisposés par cette même impudeur, dans laquelle ils voient une preuve du narcissisme de l’actrice, voire un exhibitionnisme susceptible de favoriser des sentiments misogynes. Le rythme du film est aussi mis en cause, pour sa lenteur, ponctuée par les seules scènes érotiques. En juillet, « Une Flamme dans mon cœur » reçoit une prime à la qualité de 30’000 fr. En août, le film est présent au Festival del film Locarno, où il est très bien accueilli par la presse suisse, pour la manière dont il tire parti, sur un plan esthétique, de l’étroitesse de son budget, pour le caractère universel de son propos, qui l’éloigne de ce qu’un critique appelle le « régionalisme critique » de certains films de Tanner. C’est aussi la performance de Myriam Mézières qui retient toute l’attention, à tel point qu’elle est parfois considérée comme une coauteure à part entière du film et comme l’initiatrice d’un profond renouvellement du cinéma de Tanner. « Une Flamme dans mon cœur » sort dès la fin août dans les principales villes de Suisse romande et alémanique et donne lieu à un accueil plus contrasté mais globalement positif : la presse alémanique met en avant l’implication de Myriam Mézières dans le film et l’associe à la distance que semble prendre Tanner par rapport à tout ce qu’il filme, une distance qui peut être aussi bien positivée (parce que considérée comme intentionnelle) que négativisée (parce qu’induisant un voyeurisme de la part du spectateur ou parce qu’échouant à donner une dimension autre que purement sexuelle à cette histoire d’amour). Quant à la presse romande, elle insiste davantage sur la part de Tanner (justesse, virtuosité, déplacement et approfondissement d’une thématique).

(Sources : André Chaperon – « Histoire du cinéma suisse de 1962 à 2000 » sous la direction d’Hervé Dumont et de Maria Tortajada – Editions Cinémathèque suisse et Gilles Attinger – 2007)

Contexte

Contexte historique

Après « No Man’s Land » (1985), son précédent film, Alain Tanner met en chantier La « Vallée fantôme » (1987), qui doit initialement être tourné durant l’été 1986. Mais l’indisponibilité pour raisons de santé de Jean-Louis Trintignant, engagé pour le rôle principal, oblige à repousser le tournage, qui aura lieu finalement en avril de l’année suivante. Durant cette pause forcée, Tanner en profite pour tourner rapidement un autre film, au budget plus de quatre fois inférieur, « Une Flamme dans mon cœur », dont le titre correspond au titre de travail d’un autre film de Tanner, « La salamandre » (1971). Le Portugais Paulo Branco en est le directeur de production, lui qui a manifesté l’envie de refaire un film avec le cinéaste suisse après « Dans la Ville Blanche » (1983). L’idée du film est de Myriam Mézières, déjà vue dans deux œuvres de Tanner, « Jonas qui aura 25 ans en l’an 2000 » (1976) et « No Man’s Land » : pourquoi ne pas donner corps au projet de film développé par le personnage de Trintignant dans le scénario de « La Vallée fantôme »? Celui-ci doit en effet y incarner un réalisateur en panne d’inspiration qui part à la recherche d’une comédienne capable de relancer son désir de cinéma. « Une Flamme dans mon cœur » correspond à ce film rêvé par Trintignant. Comme le dit Tanner, « « Une Flamme dans mon cœur » est le bébé de « La Vallée fantôme », la conséquence. Il se trouve que le bébé est né avant le père ou la mère. » « Une Flamme dans mon cœur » a donc comme particularité d’être un film dans le film, tout en étant un film à part entière. Il faut préciser que ce statut n’est pas précisé à l’intérieur du film lui-même, ce qui le rend complètement autonome vis-à-vis de « La Vallée fantôme ». Le cinéaste jette sur le papier en deux jours un scénario d’une quinzaine de pages comprenant une trentaine de scènes ; quant aux dialogues, ils ne sont rédigés, partiellement, que quatre jours avant le début du tournage, ce dernier devant de toute façon remettre en jeu l’ensemble. Sinon, « on a l’impression que le film est mort avant d’être tourné ». « Une Flamme dans mon cœur » est tourné en 16 mm noir-blanc. Le grain (une fois le film gonflé en 35), avec son côté brut, s’accorde bien, selon le réalisateur, au personnage de Mercedes, incarnée par Myriam Mézières. La légèreté de l’équipe technique (jamais plus de six personnes derrière la caméra) doit favoriser quant à elle l’intimité des nombreuses scènes d’amour dans lesquelles tant le cinéaste que son interprète féminine s’investissent beaucoup.

Myriam Mézières : « Au cinéma, j’ai l’impression qu’il y a d’un côté l’ellipse artistique de bon ton et de l’autre les films porno avec une espèce de naturalisme froid qui s’approche encore moins du sujet. J’avais envie de voir si pour une fois dans ma vie, à l’écran, je pourrais représenter quelque chose… quelque chose que je ne sais nommer. Une chose à la fois trop matérielle ou trop immatérielle, et c’est parce que je ne sais nommer cette chose que cela m’excitait beaucoup. »

Tanner : « Je comprends l’interdit qui pèse au cinéma sur des actes aussi intimes et subjectifs. Mais, en même temps, cela m’irrite ; c’est à peu près le seul domaine où il reste des barrières. Cela m’intéressait de m’en approcher et d’affronter les problèmes que cela pose à l’image. »

Le tournage est bouclé en quatre semaines, trois à Paris, une au Caire. Le personnage de Johnny est incarné par Aziz Kabouche, comédien de théâtre dont c’est la première apparition au cinéma, et celui de Pierre par Benoît Régent. « Une Flamme dans mon cœur » est coproduit par Alain Tanner (Filmograph SA), Paulo Branco (Filmargem), Garance, une maison de production française, et la Sept, chaîne de télévision française. Les coûts de production s’élèvent à 500’000 fr., les deux coproducteurs français en assumant la moitié, tandis que le DFI participe à hauteur de 50’000 fr… En 1987, « Une Flamme dans mon cœur » participe à de nombreux festivals, notamment Houston, où il remporte le Grand Prix, et Myriam Mézières un Prix d’interprétation. Il est distribué dans dix-sept pays étrangers.

(Sources : André Chaperon – « Histoire du cinéma suisse de 1962 à 2000 » sous la direction d’Hervé Dumont et de Maria Tortajada – Editions Cinémathèque suisse et Gilles Attinger – 2007)

Par Alain Tanner

Texte de présentation du film, 1971

« La genèse est curieuse il ya un an et demi, j’ai écrit un scénario que j’ai bazardé, comment dire ». Il y avait trop d’histoires. Le statut de la fiction devenait l’inverse de ce qu’il devait être. La fiction devrait amener du sens, et il n’y en avait plus. On tombait dans la médiocrité ambiante, comme si on ouvrait le robinet à histoires, et qu’elles sortaient toutes seules. Mais cela m’a donné, justement, l’idée d’un type qui jette une histoire ; de là est né le scénario de « la vallée fantôme » : un metteur en scène est à la recherche d’une comédienne. Une comédienne qui soit plus qu’une comédienne, qui soit aussi, sur le tournage, une femme qui y apporte ses propres émotions. Quand il la trouve, elle ne veut plus faire de cinéma. J’en ai parlé à Myriam Mézières, qui est une amie : elle m’a dit en substance, « Je peux être cette comédienne ». Elle m’a inspiré « Une flamme dans mon cœur » et nous avons vécu la situation à laquelle tend — sans la vivre — le personnage central de « la Vallée fantôme ». Comme si nous avions tourné avant ce qui serait la suite logique de « la Vallée fantôme ». Le bébé est né avant la mère ; situation paradoxale qu’on peut résumer avec humour : j’ai déjà réalisé mon prochain film. »

Entre deux amours

« Déjà sur « Jonas », où j’avais travaillé avec Myriam, j’avais fait le casting, puis les comédiens m’avaient inspiré les personnages. Là encore, c’est Myriam qui m’a apporté l’histoire de cette femme entre deux amours ; j’ai, en quelque sorte, mis en scène le sujet de quelqu’un d’autre. D’où le statut particulier d’  « Une flamme dans mon cœur » par rapport au reste de mon œuvre. Nous avons pris des notes, élaboré des situations. J’aime bien ne pas avoir de scénario ; je n’en fais pas un dogme. Mais c’était déjà le cas pour « Dans la ville blanche » ; c’était le même producteur, Paulo Branco, que j’avais croisé à Cannes, où je présentais « les Années Lumière ». Il m’avait dit : viens faire un film à Lisbonne. J’avais aimé ce côté aventureux… »

« Une flamme dans mon cœur » tient de la chronique amoureuse : une comédienne quitte un homme pour se jeter dans les bras d’un autre, trop amoureuse de l’amour pour se satisfaire d’émotions fugaces, d’intrigues incomplètes, perfectionniste jusqu’à la folie… Passionnée moralement et physiquement ; d’où quelques scènes audacieuses, fougueuses étreintes ou plaisirs solitaires…

« Dans « Jonas… », explique Tanner, Myriam jouait une adepte de l’amour tantrique ; son credo, c’était qu’on ne sépare pas la tête du reste du corps ; c’est un type de réflexion qui nous intéresse beaucoup tous les deux. Comment filmer l’amour, et tout l’amour, sans tomber dans le « porno », sans filmer des « cochonneries » qui n’en sont pas, mais qui deviennent ainsi par la manière dont on les représente. On s’approche, dans le film, d’une limite qui m’intéresse. Myriam était prête à tenter l’aventure ; il fallait un solide climat de confiance mutuelle ; et nous avons profité des circonstances économiques : une équipe réduite à quatre techniciens. Myriam n’aurait pas pu faire ce qu’elle fait devant trente personnes. »

Européen

« J’avais aussi le désir esthétique de tourner en noir ; de revenir à un vrai cinéma, même s’il est de plus en plus difficile de vendre des films en noir et blanc aux télés. J’accorde beaucoup d’importance aux couleurs :  « No man’s land » était dominé par le vert des forêts et des pâturages suisses : « Dans la ville blanche »  jouait sur la lumière qui blanchissait les couleurs. » Tourné avec un budget dérisoire — « la Vallée fantôme », qui est en dessous du coût moyen d’un film actuel, prend des allures de superproduction, en ayant coûté quatre fois plus d’argent —, le film de Tanner correspond à une approche intelligente, astucieuse, du cinéma, qui prend en compte les impératifs économiques d’une industrie défaillante. Tanner est à la fois peu dépensier et européen : deux qualités rares, et qui suffisent à symboliser une vraie modernité (de celles qui dureront). « Oui, Européen ; en fait, je suis un cinéaste des lieux. Et j’ai l’impression que le cinéma épuise les lieux qu’il capte. Je suis jaloux des Taviani quand ils filment en Toscane, avec la boue toscane accrochée à leurs chaussures : ils portent avec eux une culture, une tradition artistique que je n’ai pas en Suisse. Alors, je me promène : j’ai le sentiment d’avoir épuisé la Suisse. Je ne saurais plus où y mettre ma caméra. Nous avons fini le tournage de « la Vallée fantôme » aux États-Unis ; mais chaque déplacement correspond à une nécessité profonde. »

Nous verrons probablement « la Vallée fantôme » d’ici la fin de l’année, même si la sortie du film dépend de son passage à Venise — « Je ne sais pas si nous aurons fini à temps… » soupire Tanner. Le film est interprété par Jean-Louis Trintignant, Laura Morante, et Jacob Berger. « Et vous verrez, j’y ai repris ma façon « classique » de filmer. Dans « Une flamme dans mon cœur », je me suis presque interdit de bouger la caméra. Pas de travellings, peu de panoramiques. Le statut de la fiction l’interdisait : « la Vallée fantôme », au contraire, est un film sur rail… »

(Propos recueillis par Aurélien FERENCZI Quotidien de Paris (Le) 03/06/1987 – Sources: Alain Tanner-John Berger, Tome 23, Coll. Théâtres au Cinéma, Bobigny 2011)

Fiche technique

Titre:
Une Flamme dans mon cœur
Eine Flamme in meinem Hertzen
Una fiamma nel mio cuore
A Flame in my Heart
Année: 1987
Genre: Fiction
Scénario: Myriam Mézières, Alain Tanner (et dial.)
Réalisation: Alain Tanner
Assistant réalisation: Claire Lusseyran
Photographie: Acacio de Almeida
Assistant photo: José Antonio Loureiro
Son: Joaquim Pinto (son et mixage)
Musique: Choix mus.: Jean-Sébastien Bach (« Partita No 2 », « Sonate No 1 »)
Décors:
Maquillage:
Costumes:
Montage: Laurent Uhler, Loredana Christelli (assist.)
Script:
Photos sur pl.: Alejandrea Lutteral
Technique :
Production: Filmograph SA (Alain Tanner) Genève, Filmargem (Paulo Branco) (PT), Garance (FR), La Sept (FR)
Dir. de prod.: Paulo Branco, Jean-Marc Vignet, Jean-Louis Porchet
Assist. de prod.: Graca de Almeida, Patricia Pichon
Régie: Christian Argentino, Hassan El Geretly (Le Caire)
Distribution: Regina Film, Bac Films, Pandora Films.
Format: 110 min. 35 mm (16 mm + blow-up) n/b
Tournage: janvier/février 1987, Le Caire, Paris
Sortie: juin 1987, (Paris « Saint-André-des-Arts » « UGC Biarritz » « UGC Montparnasse » « Ciné Beaubourg » « UGC Boulevard » « Bastille Saint-Antoine » « UGC Gobelins » « UGC Convention »), juillet 1987 (Zurich « Nord- Süd »), août 1987 (Lausanne « Bourg »), décembre 1987 (Madrid « Renoir »), mars 1988 (Stockholm), juillet 1989 (Los Angeles)
Prix: Houston, Grand Prix 1988 (+ prix d’interprétation à Myriam Mézières)
Festivals: Locarno (Festival del film Locarno – hors compétition) 1987, São Paulo 1987, Montréal (Festival des Films du Monde) 1987, San Sebastian 1987, Venise 1987, Soleure 1988, Houston, San Francisco (International Film Festival) 1988
Droits mondiaux:
Version originale:
DVD: LCJ

(Sources: Cinémélanges – Swissfilms – Sources Cinémathèque française – André Chaperon – « Histoire du cinéma suisse de 1962 à 2000 » sous la direction d’Hervé Dumont et de Maria Tortajada – Editions Cinémathèque Suisse et Gilles Attinger – 2007)

 

Générique artistique

Interprètes:

  

Mercedes

 

Myriam Mézières

 

Johnny

 

Aziz Kabouche

 

Pierre

 

Benoît Régent

 

L’amie

 

Biana

 

Le partenaire

 

Jean-Yves Berthelot

 

Etienne

 

André Marcon

 

La pianiste

 

Anne Rucki

 

Le metteur en scène

 

Jean- Gabriel Nordmann

 
  

Douglas Ireland

(André Chaperon – « Histoire du cinéma suisse de 1962 à 2000 » sous la direction d’Hervé Dumont et de Maria Tortajada – Editions Cinémathèque Suisse et Gilles Attinger – 2007)

Partenaires officiels