1987 - La Vallée Fantôme
(Source et Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA Genève (Alain Tanner), MK2 Productions (FR))
Synopsis
Fiction – A Genève, là où le Rhône quitte la Suisse pour aller vers le sud, Paul s’interroge. Cinéaste, la cinquantaine, il perd le goût de filmer, de raconter. Il y a trop d’images, surtout à la télévision, cet œil gélatineux qui nous observe. Seul un visage de comédienne pourrait l’inspirer. Sa productrice lui présente un casting. Elles sont jolies, intelligentes, mais aucune d’elles ne provoque l’étincelle. Il cherche en vain. Jean, tout juste sorti d’une école de cinéma, part à sa rencontre. Sur les berges du Rhône, ils font connaissance. Paul l’engage, lui qui n’a jamais voulu d’assistant. Ils retrouvent la photo d’une comédienne italienne, Dara, que Paul avait connue. C’est elle que Paul attendait. Jean est chargé de la retrouver et de la ramener. Il part pour l’Italie. A Chioggia, il trouve enfin sa trace. Serveuse dans le restaurant de son oncle, Dara ne veut plus entendre parler de cinéma. Jean trouve le moyen de la convaincre : il vend la voiture de Paul et lui paie le voyage pour New York, où elle pourra retrouver son père. Après une nuit passée ensemble, ils s’envolent pour les Etats-Unis. Paul, jaloux, part les rejoindre à Chioggia : déjà, ils n’y sont plus. Dara et Jean débarquent dans le restaurant tenu par le père de Dara. Il lui présente sa femme, Jane, et ne veut plus entendre parler de l’Italie. Paul les rejoint, s’enferme avec Dara pour trouver l’inspiration. Jean repart seul ; Paul retrouve le vertige des images. Bientôt, tous trois se retrouveront…
(Sources : La Cinémathèque française – Copyright, 1995 CMC / Les Fiches du Cinéma)
Visuel de l'affiche et du DVD
Visuel de l'affiche et du DVD
(Sources : DVD / Alain Tanner / AV World – Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA Genève (Alain Tanner), MK2 Productions (FR))
Photos du Film
Photos du Film
(Sources : Swiss Films – Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA Genève (Alain Tanner), MK2 Productions (FR))
(Sources : Swiss Films – Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA Genève (Alain Tanner), MK2 Productions (FR))
(Source et Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA Genève (Alain Tanner), MK2 Productions (FR))
(Sources : Collection Cinémathèque suisse – Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA Genève (Alain Tanner), MK2 Productions (FR))
(Sources : internet – Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA Genève (Alain Tanner), MK2 Productions (FR))
(Sources : internet – Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA Genève (Alain Tanner), MK2 Productions (FR))
(Sources : internet – Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA Genève (Alain Tanner), MK2 Productions (FR))
(Sources : internet – Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA Genève (Alain Tanner), MK2 Productions (FR))
(Sources : internet – Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA Genève (Alain Tanner), MK2 Productions (FR))
(Sources : internet – Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA Genève (Alain Tanner), MK2 Productions (FR))
Photos du tournage
Photos du tournage
(Source et Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA Genève (Alain Tanner), MK2 Productions (FR))
(Sources : internet – Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA Genève (Alain Tanner), MK2 Productions (FR))
(Sources : internet – Droits réservés Alain Tanner © Filmograph SA Genève (Alain Tanner), MK2 Productions (FR))
Vidéo
(Sources : DVD / Alain Tanner / AV World – Droits réservés Alain Tanner© Filmograph SA Genève (Alain Tanner), MK2 Productions (FR))
Analyse
Analyse de Frédéric Bas
« La Vallée fantôme » s’ouvre et se clôt sur un même plan : un des plus beaux plans-séquences réalisés par Tanner, une contre-plongée générale, un plan de nature tarkovskien qui saisit une vaste étendue enneigée et prend en même temps l’eau, la terre et le ciel avec une maison au fond de l’image et un homme, un cinéaste, Paul (Jean-Louis Trintignant) qui marche et se fond dans un paysage trop grand pour lui. Entre les deux plans, deux mois sont passés, nous indique la voix off, le temps pour les fantômes de cette vallée suisse de disparaître, le temps pour le cinéaste de retrouver un peu de la foi qui l’avait quitté pour filmer le monde. Les films qui racontent un cinéaste en panne d’inspiration forment un genre en soi. Outre « Huit et demi » de Fellini qui constitue sans doute le fleuron de la catégorie, d’autres films – « Stardust Memories » de Woody Allen, « Aprile » de Nanni Moretti – ont travaillé ce sentiment de perte de l’artiste vis-à-vis de son outil, ce moment limite où les raisons de créer lui échappent, où plus rien ne semble accrocher son désir. Comme les films cités, « La Vallée fantôme » fait le portrait d’un cinéaste en crise, tout près de renoncer à son travail, et comme Allen ou Moretti, Tanner se livre pour la première fois à un exercice d’autoportrait mélancolique qui prend le cinéma comme témoin de sa peine à exister ; mais si « La Vallée fantôme » n’est pas vraiment un film sur la mort du cinéma – alors que Wenders, la même année, réalise peut-être le plus beau sur le sujet avec « Les ailes du désir », c’est que Tanner n’est pas un cinéphile (à la différence de Wenders justement), entendons par là que le cinéma n’est pas tout pour lui : « J’aime le cinéma, mais aussi les femmes et l’Histoire », dit Paul à une jeune comédienne. La crise de Paul, sa tristesse de cinéaste réagissent à un état du monde, un état des choses dont le nouveau régime des images marqué par la toute-puissance de la télévision est le miroir fidèle. Ce qui cristallise son impuissance, c’est le trop-plein d’images et d’histoires qui fait saturation et empêche le réel et la vie d’advenir. Comment croire à nouveau au réel dans un monde qui en est privé ? C’est la question très debordienne qui taraude le film. Un jeune homme, apprenti cinéaste, va aider Paul à sortir de ses impasses en l’aidant à trouver « un personnage réel ». Ce seront une femme italienne et une photographie trouvée par hasard qui vont relancer le désir de Paul. La seconde partie du film est autant voyagée et joyeuse que la première était statique et pessimiste : voyage à Chioggia, près de Venise, puis à New York, au cœur de Brooklyn. La relation professionnelle entre le cinéaste et son élève se transforme en rivalité amoureuse et le désir perdu change de corps : Paul doit désormais convaincre une comédienne qui ne veut plus jouer : « Pourquoi tu ne veux plus jouer la comédie ? C’est formidable de jouer la comédie. » Les fantômes ont vraiment quitté la vallée.
(Alain Tanner – « Ciné-Mélanges » – Editions du Seuil – www.seuil.com – 2007)
Critique
Les critiques
La première a lieu en septembre 1987 au festival de Venise, suivie de la sortie dans sept salles parisiennes. A ces deux occasions, la presse française est mitigée. Elle ne goûte guère ce qu’elle considère comme un retour, après « No Man’s Land » (1985) et « Une Flamme dans mon cœur », à une certaine phraséologie qui plomberait le caractère principal, serait datée et inhiberait tout travail de mise en scène. Certains critiques soutiennent cependant le film dans une perspective auteuriste. L’ensemble de la presse s’accorde cependant sur la grande qualité de l’interprétation de Laura Morante, qui incarne Dara. Les revues spécialisées sont par contre unanimement positives vis-à-vis de cet autoportrait sans fard qui ne serait lourd au début (le discours sur la mort du cinéma, la télévision, etc.) que pour mieux s’alléger ensuite lorsque Paul envoie Jean en mission.
A la conférence de presse du festival de Venise, un Trintignant désenchanté déclare son intention de mettre un terme à sa carrière, ce qui amène le rédacteur du « Monde » à se demander si l’acteur ne poursuivrait pas là son identification au personnage de Paul… « La Vallée fantôme » sort à Lausanne et à Genève en octobre-novembre. Il est très bien accueilli par la presse romande qui y voit le parangon d’un film d’auteur (maîtrise technique, simplicité et complexité, hauteur du regard porté sur son époque, etc.). En décembre, il reçoit une prime à la qualité de 50’000 fr. Il sort en Suisse alémanique dès fin janvier 1988. La presse y est divisée. Les uns apprécient l’ironie du film, ainsi que son optimisme, puisque son existence même prouve que Tanner a, quant à lui, surmonté la crise de son alter ego fictionnel et est même parvenu à tourner des images non vues jusque-là. Les autres expriment au contraire leur lassitude vis-à-vis de ces films où il est question du cinéma et de la difficulté d’en faire ; le film de Tanner est d’ailleurs jugé inférieur, dans ce registre-là, à « Identificazione di una donna » (« Identification d’une femme », Michelangelo Antonioni, 1982).
(Sources : André Chaperon – « Histoire du cinéma suisse de 1962 à 2000 » sous la direction d’Hervé Dumont et de Maria Tortajada – Editions Cinémathèque suisse et Gilles Attinger – 2007)
Contexte
Contexte historique
Mis en chantier avant « Une Flamme dans mon cœur » (1987), mais tourné après celui-ci pour cause de maladie de son interprète principal, Jean-Louis Trintignant, « La Vallée fantôme » constitue, aux dires d’Alain Tanner, « la théorie ou la préface d’ »Une Flamme dans mon cœur » ». Ce dernier film est en effet censé correspondre au film que désire tourner le personnage de Trintignant. Faire après-coup la théorie d’un film déjà tourné n’a pas été sans difficulté car « il est toujours plus facile de montrer les choses que la préparation de ces choses ». Au contraire d’ »Une Flamme dans mon cœur », « entièrement fondé sur des sentiments », « La Vallée fantôme » « fonctionne d’abord sur des idées », des idées qui ont trait au rapport de Tanner à la fiction et à son spectateur : « Impossible d’avoir à l’égard du public les exigences d’autrefois. Le didactisme n’est plus de mise, les leçons non plus. S’il veut du spectacle, nous devons lui en donner. En échange, nous pouvons lui demander d’exister. De ne pas se tenir face à la toile aussi passif, aussi ectoplasmique que devant sa TV. Au fond, le spectateur se trouve dans une situation proche de la mienne : celle du jeu entre une fiction d’abord refusée, mais qui finit par vous gagner. » Rétif à ce qu’il appelle la « fiction industrielle », Tanner n’en méconnaît donc pas pour autant le désir de fiction, que d’aucuns ont pu considérer comme consubstantiel au rapport de l’homme au monde, mais il le problématise à l’intérieur même de sa fiction, faisant du cinéaste Paul, incarné par Trintignant, son alter ego fictionnel. Quant au personnage de Jean, l’assistant de Paul, il est incarné par celui-là même qui a officié en tant que tel sur le tournage de « La Vallée fantôme », Jacob Berger, fils de John Berger, l’écrivain et scénariste de plusieurs films de Tanner. Jacob Berger, tout comme son personnage, a étudié le cinéma aux Etats-Unis. A son retour en Suisse, il se rend chez Tanner qui lui montre le scénario de « La Vallée fantôme ». Berger est alors engagé pour aider Tanner à construire le personnage de Jean, puis comme assistant (pour les repérages et le casting), et enfin comme acteur.
Le tournage a lieu en avril et mai 1987, dans plusieurs pays (Suisse, France, Italie et Etats-Unis). Le titre du film fait référence à la vallée de la Brévine, que Tanner appelle « fantôme » en raison du silence qui y règne et qu’il a souvent éprouvé pour y avoir déjà tourné à plusieurs reprises. Coproduit par Alain Tanner (Filmograph) et MK2 Productions (FR), « La Vallée fantôme » coûte 2’140’000 fr., dont 45% (un million) sont pris en charge par des instances françaises (MK2, La Sept, le CNC et le Ministère de la culture et de la communication), tandis que le DFI participe à hauteur de 450’000 fr., la TSR de 225’000 fr. et la télévision allemande WDR de 295’000 fr.
(Sources : André Chaperon – « Histoire du cinéma suisse de 1962 à 2000 » sous la direction d’Hervé Dumont et de Maria Tortajada – Editions Cinémathèque suisse et Gilles Attinger – 2007)
Par Alain Tanner
Par Alain Tanner
« Il y a un moment où mon « entre-deux-films » aurait pu devenir dramatique : l’été dernier, j’ai jeté au panier un scénario. J’ai pris tout ce que j’avais écrit et je m’en suis débarrassé. J’avais voulu écrire une histoire avec des personnages qui m’étaient étrangers, une histoire comme on en voit dans la plupart des films, mais je me suis aperçu que je ne savais pas le faire. J’ai tout arrêté, et j’ai eu assez peur. » Alain Tanner avoue son incapacité : « Je n’ai aucun imaginaire romanesque, mes fictions ne peuvent s’enclencher que sur la non-fiction. » Cette incapacité, Tanner l’a brusquement retournée à son avantage : « D’un coup, j’ai trouvé mon film : il commencerait là où je m’étais arrêté : dans la première séquence, un homme, un cinéaste (Jean-Louis Trintignant) va jeter au panier son scénario. » A partir de cette non-fiction, point de départ obligé pour Tanner, l’histoire peut s’embrayer, totalement romanesque, elle : avec l’aide de son assistant (Jacob Berger), le metteur en scène décide de chercher une comédienne autour de laquelle tournera tout son projet. Découverte en Italie ( Laura Morante ), celle-ci hésite, puis fait un « chantage au film » ; elle tournera uniquement si elle a la possibilité d’aller voir son père, émigré à Brooklyn. Récit d’un voyage de lieux en lieux (le cinéaste est franco-suisse, l’actrice vénitienne et le père lointain américain), c’est cette position trouble — le fait d’être à la fois familier aux lieux (Tanner connaît parfaitement tous les endroits qu’il inclut dans son voyage), et malgré tout étranger (comme le marin qui débarquait à Lisbonne dans La Ville blanche) —, c’est cette ubiquité qui fascine Alain Tanner. Une bonne partie de son travail préparatoire a consisté à préciser, à individualiser ces lieux : « J’ai besoin d’endroits nombreux mais familiers, d’endroits que j’aime. Je ne sais jamais vraiment à l’avance comment je vais travailler, quels plans je vais réaliser tel ou tel jour ; mais, par contre, je sais très souvent avec beaucoup de précision dans quels lieux je tournerai au jour près, je sais où attendre pour avoir la bonne lumière, la bonne atmosphère, dans quels lieux placer au mieux les acteurs. Mais cette fois (pour La Vallée fantôme, titre du film qui se tournera à partir de mars 1987), j’avais besoin d’une multiplicité d’endroits ; mon territoire d’avant — la Suisse, la frontière du Jura — s’est un peu épuisé, il était devenu trop petit. J’ai vite senti le besoin d’éclater mes points d’ancrage pour retrouver un désir de cinéma. »
Ce « désir du lieu » s’est ainsi progressivement accompagné d’un « désir de cinéma » encore accru, comme si un film devait absolument en engendrer un autre, comme si certains lieux devaient en faire naître un de plus. Tout est parti de la réflexion sur le projet de La Vallée fantôme : « J’ai raconté le film à Myriam Mézières, et cette histoire où un cinéaste cherche sa comédienne a fait germer dans son esprit une autre histoire, très différente mais s’enclenchant cependant comme celle de La Vallée fantôme, comme une fiction déclenchée par une non-fiction. Un peu par provocation, cette nouvelle trame se présentait devant moi. Avec l’aide de Myriam Mézières, nous avons répondu à cette provocation et un autre film en est né. » Nouveau film, mais moyens différents. Alain Tanner veut le tourner rapidement (en novembre à Paris, plus trois jours au Caire), en noir et blanc, avec une toute petite équipe (trois ou quatre techniciens), et avec l’aide de Paolo Branco et de la 7e chaine. Ce projet (Une flamme dans mon cœur), c’est un peu le reflet de la disponibilité d’esprit d’Alain Tanner, disponibilité qui lui permet une grande souplesse d’inspiration et de travail, « Je suis un cinéaste à plusieurs vitesses, je peux sans difficulté passer d’une vitesse accélérée lors d’un tournage assez important (La Vallée fantôme), à une vitesse plus retenue mais non moins grisante (comme le tournage plus réduit d’Une flamme dans mon cœur en novembre), jusqu’à, aussi, une vitesse de croisière lente et régulière dont j’ai besoin pour rassembler mes idées, pour écrire, non plus des scénarios mais de petits textes sur mes projets (par exemple un texte-synopsis d’une quarantaine de pages, à la fois très littéraire et très quotidien, sur La Vallée fantôme), pour chercher et trouver mes lieux de cinéma. C’est sûrement grâce à cette faculté que j’ai le pouvoir de passer d’un rythme à un autre, que j’arrive à constituer autour d émoi un micro-système qui fait fonctionner mon univers. Si j’étais toujours sur une grande vitesse, je m’épuiserais vite, si je restais sur la petite, je m’ennuierais. » Micro-système qui, chez Tanner, devient mode de vie (être toujours disponible, prêt à une cératine improvisation informelle dans le choix et le traitement des sujets), mais également technique de production personnelle : pas de bureau, pas de secrétaire, mais un investissement de sa propre personne important. « J’aime connaître les limites de mon « domaine », toutes les limites, qu’elles soient esthétiques, techniques ou commerciales ; j’ai besoin de mettre le nez dans la cuisine, de savoir d’où les plats arrivent et où ils vont. » C’est ce cadre de travail qui s’est dessiné peu à peu autour d’Alain Tanner, cadre original, adapté à son « envie de cinéma », où tout est finalement possible (même faire deux films en six mois), mais où ce possible est à taille humaine.
(Entretien avec Antoine de Baecque et Stéphane Braunschweig, Le Journal des Cahiers n°67, novembre 86 – Sources: Alain Tanner-John Berger, Tome 23, Coll. Théâtres au Cinéma, Bobigny 2011)
Fiche technique
Fiche technique
Titre:
La Vallée fantôme
Das Geistertal
Année: 1987
Genre: Fiction
Scénario: Alain Tanner
Réalisation:
Assistant réalisation:
Photographie: Patrick Blossier
Assistant photo:
Son: Jean-Paul Mugel
Musique: Arié Dzierlatka
Décors:
Maquillage:
Costumes:
Montage: Laurent Uhler
Script:
Photos sur pl.:
Technique :
Production: Filmograph SA Genève (Alain Tanner), MK2 Productions (FR) (Marin Karmitz)
Dir. de prod.: Gérard Ruey, Jean- Louis Porchet (prod. ex.)
Assist. de prod.:
Régie:
Distribution: MK2 Diffusion, Regina Film.
Format: 105 min. 35 mm coul.
Tournage: mai 1987, Genève, La Brévine (NE), Paris (FR), Chioggia (IT), New York (US)
Sortie: septembre 1987 (Venise), septembre 1987 (Paris « Gaumont-Halles » « 14-Juillet-Odéon » « 14-Juillet-Parnasse » « Ambassade » « 14-Juillet-Bastille » « Gobelins-UGC » « 14-Juillet-Beaugrenelle »), octobre 1987 (Lausanne « Palace 1 »), novembre 1987 (Genève « Ciné 17 »), janvier 1988 (Bâle « Club »), février 1988 (Zurich « Nord-Süd »), septembre 1988 (West 3), novembre 1988 (Canal+)
Prix:
Festivals: Venise (compétition) 1987, Locarno (Festival del film Locarno – Information suisse) 1988.
Droits mondiaux:
Version originale:
DVD:
(Sources: Cinémélanges – Swissfilms – Cinémathèque française – André Chaperon »Histoire du cinéma suisse de 1962 à 2000″ sous la direction d’Hervé Dumont et de Maria Tortajada – Editions Cinémathèque suisse et Gilles Attinger – 2007)
Générique artistique
Interprètes: | |||
Paul | Jean-Louis Trintignant | ||
Dara | Laura Morante | ||
Jean | Jacob Berger | ||
Madeleine | Caroline Cartier | ||
Le père de Dara | Ray Serra | ||
Jane, la femme du père | Jane Holzer | ||
Véronique Chobaz | |||
Michel Viala | |||
Cécile Claret | |||
Michel Rossy | |||
Jean-Pierre Gos | |||
Jean Turlier | |||
Johana Hélie | |||
Alison Hornus | |||
Marianne Russilly | |||
Cecilia Hornus | |||
Camille Lefoll | |||
La responsable du casting | Françoise Michaud | ||
Laurence Nerval | |||
Anouk Grinberg | |||
Iliana Lolitch | |||
Albane Guilhe | |||
Teco Celio | |||
Mario Seiler | |||
Luigi Zennaro | |||
Mark Boone Jr. | |||
Chick Lucas | |||
Katherine Wallach | |||
Kasi Lee | |||
Haoui Montaug | |||
Chris Brandt | |||
Le technicien vidéo | Vincent Toledano |
(Sources: André Chaperon – « Histoire du cinéma suisse de 1962 à 2000 » sous la direction d’Hervé Dumont et de Maria Tortajada – Editions Cinémathèque suisse et Gilles Attinger – 2007)